La nomination du monstre le fait rapetisser. Ou pourquoi nommer notre ressenti.

Nommer ce qu'on ressent.

Le monstre que l’on ne voit pas, forme tapie dans l’ombre est définitivement plus effroyable, car l’imaginaire, fier fabriquant d’idées épouvantables nous empire toujours tout. On l’affuble d’horribles cornes qui n’existent que dans notre esprit et sa taille est exponentielle. Ce texte n’est pas une ode à l’affrontement de nos peurs, je serais bien mal […]